JAPON, Fukushima 2011 – 30/03/2011 : La France est contaminée

Alors que l’IRSN, organisme d’état, continue à nier l’évidence en affirmant qu’il n’y a pas de conséquences sanitaires à la présence du nuage radioactif au-dessus de nos têtes, la CRIIRAD lui a pu se procurer via nos “compatriotes” allemands ou mesurer lui-même les vraies mesures de radioactivité en France.

Et là, on peut voir 2 choses :

1. la progression du nuage radioactif vues par les stations de mesure officielles. Chaque station, qui passe au jaune, indique la présence du nuage … L’extinction du point indique que le nuage est passé mais pas que la radioactivité est redevue normale.

2. Des traces du nuage radioactif ont été relevées :

  • Les premières traces du nuage en France avaient été relevées la semaine dernière dans le Puy-de-Dôme par l’IRSN mais avaient été qualifiées comme sans danger pour l’environnement et la santé.
  • Entre le 26 et 27 mars, des traces anormales d’iode 131 ont été détectées sous forme de particules sur des prélèvements réalisés en région parisienne à Orsay et au Vésinet, mais leurs valeurs sont restées inférieures au millibecquerel par mètre cube, (de l’ordre de 0,10 à 0,23 mBq/m3). Néanmoins, ces traces ayant été relevées dans de l’eau de pluie, les radiosnucléides se sont fixés dans le sol et il y aura un effet d’accumulation qui augmentera le taux de radioactivité.
  • En Rhône-Alpes et en Ardèche, le 29 Mars 2011.
    Selon la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), il n’y a toutefois “pas de quoi affoler les gens et l’échantillon analysé correspond à la pluie tombée à Toulaud, en Ardèche, à 5 kilomètres à l’ouest/sud-ouest de Valence, du dimanche 27 mars à 10 h 30 au lundi 28 mars à 8 heures”.
    eeeeeeAprès analyse par spectrométrie gamma, le taux d’iode 131 était compris entre 0,3 et 1,1 Bq/l, “la valeur de 0,7 Bq/l étant la plus probable”, poursuit le laboratoire du CRIIRAD.

Là encore, ces traces ayant été relevées dans de l’eau de pluie, les radiosnucléides se sont fixés dans le sol et il y aura aussi un effet d’accumulation qui augmentera le taux de radioactivité.

Détection d’iode 131 dans l’air…

Des traces anormales d’iode 131 ont donc été relevées avec des valeurs inférieures au millibecquerel par mètre cube.

Néanmoins !!!  Il ne faut pas oublier que :

  • ces données, qui portent sur les radionuclréides sous forme solide, doivent être complétées par des analyses permettant de détecter la présence d’iode radioactif sous forme gazeuse grâce “à des cartouches de piégeage à charbon actif présentes dans seulement huit stations en France.
  • Au final, le taux d’iode 131 pourrait être quatre fois supérieur aux valeurs déjà observées, estime l’IRSN.
  • La Criirad évoque, quant à elle, un coefficient multiplicateur de 3 à 14, sur la base de résultats obtenus aux États-Unis.
  • il y a un effet d’accumulation des isotopes qui fera aussi grimper localement les taux de radioactivité.

Selon la CRIIRAD, ce phénoméne d’accumulation aurait provoqué un dépôt de radioactivité au sol de 8,5 Bq par m2 en Drôme-Ardèche à comparer aux valeurs de 1 à 10 Bq/m3 mesurées dans l’Est de la France à l’époque de Tchernobyl.

… et dans l’eau

Lors de ce genre de contamination, le principal risque vient d’abord de l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés.

“Pour l’instant, on est dans un risque environnemental que l’on peut considérer comme négligeable, même s’il n’est pas nul. Mais nous ne sommes que dans les premières semaines de contamination. Or les particules stagnent actuellement sur l’Europe et le nuage de Fukushima n’est pas fini”, prévient Roland Desbordes, le président de la Criirad.

La Criirad va notamment se pencher sur le niveau de plutonium, très difficile à détecter, mais qui peut avoir des effets très nocifs sur la santé, même à des doses infimes . En effet, ingérer un millioniéme de gramme de plutunium conduit immanquablement à un cancer mortel !!!

Les dernières informations montrent que la centrale de Fukushima laisse échapper du plutonium, un des composants du MOX utilisé dans la plupart des centrales nucléaires du monde.

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